« L'État de droit
ou la primauté du droit est une situation juridique dans laquelle toute
personne a des droits mais aussi des devoirs, et se trouve par sa volonté à «
avoir des droits » à se soumettre au respect du droit, du simple individu et surtout
la puissance publique. Il est très étroitement lié au respect de la hiérarchie
des normes, de la séparation des pouvoirs et des droits fondamentaux. Il est
étroitement lié au développement du constitutionnalisme. On oppose
traditionnellement la notion d'État de droit avec la notion de raison d'État
même s'il est évident que tout État, qu'il soit ou non un État de droit, peut
être amené à faire prévaloir ses intérêts nationaux sur toute autre
considération. »
Shabbat Shalom à tous,
Voter, dans certains
pays, est devenu une obligation, voire une loi pour tous les hommes et les
femmes; pour d’autres, c’est une nécessité pour espérer voir changer les
choses, mais avec en plus, la peur au ventre de se faire tabasser, et pour
d’autres encore, c’est sous la menace qu’ils sont contraints à aller voter, et non
pas pour un futur dirigeant de leur choix, mais bien pour un homme, un rebelle,
un dictateur choisi par des groupes fanatiques prêts à tout ! 3 ou 4
bulletins déposés dans l’urne par la même personne est chose courante !
Dans notre pays, vu le nombre affolant d’abstentionnistes et partout
ailleurs en Europe comme on a pu le constater lors des dernières élections, quelle
serait notre position si demain, voter, devenait une loi, une obligation pour
tous, ‘chrétiens’ croyants ou je ne sais qui y compris, sous peine d’amendes,
voire d’emprisonnement !
Tout d’abord, en
réfléchissant bien, vu le nombre croissant d’intelligents qui ont tout compris et
n’attendent certes plus rien des pouvoirs politiques, tous plus corrompus les
uns que les autres, la justice, (corrompue elle aussi) aurait bien du mal à enfermer
tous les réfractaires à cette nouvelle loi si elle venait à être votée,
qui plus est, par eux évidemment, par contre, il reste suffisamment de places pour
mettre derrière les barreaux tous les abonnés de ‘Bygmalion’ ou plutôt des
‘Bigmillions’ !
Malheureusement, la
corruption va bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer, et cela, dans tous
les domaines. Pour ceux qui douteraient encore, je mettrai en ligne quelques
liens vidéo.
Revenons au vote :
Voici ce que j’ai pu
lire dernièrement sur un site ayant pignon sur rue :
« La Parole nous
invite A SORTIR DU MILIEU D'ELLE, certainement pas à prendre position
politiquement parlant ! ni à s'engager que ce soit de près ou de loin ! Si vous
l'avez fait, repentez-vous, humiliez vos âmes et revenez aux puits anciens qui
est la Vérité, le Chemin et la Vie, Yahshoua le sauveur. Si vous persistez vous
ne faites pas parti du peuple de YHWH, vous cautionnez l'opposition qui combat
le Père Céleste. Nul ne peut servir deux maîtres est-il écrit ... »
Fin des commentaires.
S’il nous est demandé de ne pas participer aux abominations du
monde, il ne faut pas non plus faire dire aux Écritures, ce qu’elles ne
disent.
Que déclare la
Bible :
‘Que toute personne
soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne
vienne de YHWH, et les autorités qui
existent ont été instituées de YHWH.
C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que YHWH a établi, et ceux qui résistent
attireront une condamnation sur eux-mêmes.
Ce n'est pas pour une
bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter.
Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
Le magistrat est
serviteur de YHWH pour ton bien.
Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée,
étant serviteur de YHWH pour exercer
la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être
soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de
conscience.
C'est aussi pour cela
que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de YHWH entièrement appliqués à cette
fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt,
le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte,
l'honneur à qui vous devez l'honneur.’
Romains 13 : 1-7
Autres versets :
Tite 3 : 1 ‘Rappelle-leur
d'être soumis aux magistrats et aux autorités, d'obéir, d'être prêts à toute
bonne œuvre.’
1 Pierre 2 : 13-17 ‘Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité
établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain,…’
Daniel 4 : 17 ‘Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette
résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le
Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et
qu'il y élève le plus vil des hommes.’
Si la Parole nous demande
d’être soumis, d’obéir, ne le ferons-nous pas !
A la question, devrons-nous
obéir à l’obligation de voter si cela se présentait !
La réponse est oui, sachant que la loi de YHWH nous oblige à obéir
aux autorités mises en place, c’est-à-dire les magistrats et dirigeants de ce
monde. Ne pas confondre avec les autorités religieuses comme l’enseignent
faussement tous les pasteurs du monde pour vous plier à leurs exigences.
YHWH nous a donné les
moyens, tout en obéissant à Sa Parole, et aux lois des hommes, de voter avec un
bulletin blanc et donc, de ne pas cautionner leurs actes ! En votant ainsi,
non seulement nous obéissons à la loi de YHWH mais en plus, nous ne
participons pas à leurs abominations.
La seule vraie Justice
appartient à YHWH.
Merci Père de ce que tu
pourvois à toutes choses et en tout temps, que ton saint nom soit
glorifié !
Il est déconcertant de voir des responsables de blogs, qui pour
certains sont administrés par des femmes, inciter des brebis peu affermies, à
les suivre en imposant leurs idées, leurs pensées, à faire selon leur
compréhension des Écritures, pire encore, en tenant compte de celle des
autres!
Avant de se faire
enseignants, docteurs, ne devraient-ils pas, eux, les donneurs de leçons, se
repentir plutôt que de demander aux autres de le faire !
Il est vrai que nous ne pouvons pas et nous ne devons pas
cautionner des personnes qui, ayant autorité sur un pays, une ville, acceptent
et cautionnent ce qui est contraire aux Saintes Écritures comme le
mariage homosexuel, ou bien encore, qui fournissent des armes et cautionnent
les guerres ; qui ne font rien contre les empoisonneurs de la nature qui
chaque jour, épandent leur poison dans le ciel ; qui ne font rien contre
tous ces lobbys qui exploitent les enfants de par le monde afin de servir leurs
propres intérêts, la liste de leurs méfaits est grande et pas exhaustive !
Ceux qui achètent leurs produits et tous leurs dérivés, sont aussi coupables et
cautionnent l’esclavage de ces milliers d’enfants, hommes et femmes du monde
entier.
« Boycotter le
fruit de leur récolte,
c’est montrer notre soutien en s’opposant aux abus, à l’esclavage
moderne et à défendre leurs droits. »
***
Le Qatar, au royaume
de l'esclavage moderne
Exploitation des
enfants pour la récolte du cacao
Documentaire ARTE
théma La Face Cachée du Chocolat
Comité contre l'esclavage moderne
« Nul ne
sera tenu en esclavage ni en servitude. L'esclavage et la traite des esclaves
sont interdits sous toutes leurs formes »
(Article 4 Déclaration Universelle
des droits de l'homme de 1948)
Dans un Etat de droit
(s), un pays, que veulent bien dire ces mots : Liberté,
égalité, fraternité !
Petit rappel :
Liberté
La déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 définit ainsi
la liberté :
« Liberté, Égalité, Fraternité » est la devise nationale de la France
depuis 1848. Cette expression reprend les idées de liberté et d'égalité qui
sont contenues dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en
août 1789 par l'Assemblée Constituante et l'idée de fraternité qui figure dans
le préambule de la Constitution de 1848 rédigée pour la mise en place de la
Deuxième République. Cette devise figure sur la plupart des monuments publics
(mairies et écoles publiques) et sur les papiers officiels provenant de l'État.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui :
ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles
qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes
droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. (article 4 de
la Déclaration des Droits de l'Homme)
« La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société.
Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut
être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. » (article 5 de la Déclaration
des Droits de l'Homme)
En cela, la liberté dans la devise nationale n'est bornée que par la loi,
laquelle est la même pour tous, et tout ce qui n'est pas interdit par cette
même loi est autorisé.
Dès 1789, la France révolutionnaire adopte la devise : "La Nation, la
Loi, le Roi". Après la chute de la royauté en août 1792, et la
proclamation de la République le 22 septembre 1792, les révolutionnaires
adoptent la devise : « Unité, indivisibilité de la République, Liberté,
Égalité, Fraternité ou la mort ». En 1848, dans la grande illusion de la
fraternité universelle et de la paix entre les peuples, la France républicaine
adopte définitivement la devise Liberté, Égalité, Fraternité.
Liberté
L'idée de liberté est un des grands principes de 1789. Elle figure dès
l'article I de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
" Les
hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. "
« La liberté est
un des droits imprescriptibles de l'homme » (article 2).
Les articles suivants précisent ce qu'est la liberté :
« Elle consiste à
pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». (article 4).
"Tout ce qui n'est pas défendu
par la loi, ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce
qu'elle n'ordonne pas" (article 5).
« Nul ne peut être accusé, arrêté et détenu que dans les cas
déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites ». (article
7). Il s'agit ici de la liberté individuelle face à la police et à la justice.
« Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses
pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la
loi ». (article 10). Cet article définit la liberté d'opinion.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des
droits les plus précieux de l'homme on peut donc parler, écrire, imprimer
librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés
par la loi » (article 11). Ici se trouve définie la liberté d'expression.
Tous ces articles ont pour but d'interdire l'arbitraire de la police et de
la justice royale qui étaient la règle avant la Révolution. Il s'agit de créer
une sorte d'Habeas Corpus comme dans l'Angleterre de l'époque.
Égalité
L'égalité des droits est aussi un des grands principes de 1789. Il figure
dès l'article un de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il
interdit l'existence de privilèges, qui était la base de l'organisation sociale
de la France avant la Révolution.
« La loi doit
être la même pour tous, soit qu'elle protège soit qu'elle punisse ». (article 6)
« Tous les citoyens étant égaux à ses yeux (de la loi), sont
également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur
capacité et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs
talents » (article 6).
« Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses
d'administration, une contribution commune (l'impôt) est indispensable, elle
doit être également répartie entre les citoyens en raison de leurs facultés
(moyens financiers) ». (article 13). Il crée l'égalité devant l'impôt.
Fraternité
La fraternité n'apparait pas dans la déclaration des droits de l'homme et
du citoyen. Pourtant de nombreuses inscriptions la mentionnent comme étant une
idée révolutionnaire. Il s'agit d'une fraternité entre les peuples européens
face aux rois qui depuis des siècles, pour leur seul profit, font se battre les
peuples pendant les guerres.
L'idée de fraternité est portée par la grande vague révolutionnaire qui va
embraser l'Europe en 1848. En Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, la
population se soulève contre les princes. En France, les républicains de
tendance socialiste souhaitent que la Révolution de février 1848 profite aux
plus défavorisés. Ils luttent pour imposer le droit au travail ou le devoir
pour la communauté nationale de prendre en charge ceux qui sont dans le besoin.
Ils font inscrire dans la constitution de 1848 le principe de fraternité.
« La République a pour principe, la Liberté, l'Égalité et la
Fraternité » (article 4 du préambule)
« Les citoyens doivent concourir au bien-être commun en s'entraidant
fraternellement les uns les autres » (article 4 du préambule)
« La République
doit par une assistance fraternelle assurer l'existence des citoyens
nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses
ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui
sont hors d'état de travailler ». (article 8 du préambule). Il s'agit bien du principe de solidarité entre
les habitants de la communauté nationale.
Fin de citation.
La pensée première à
retenir et celle-ci :
« Les hommes naissent
et demeurent libres et
égaux en droits »
Voici la pensée de
Jules Renard :
« Les hommes
naissent égaux,
dès le lendemain, ils
ne le sont plus."
Jules Renard
Cette citation fait
place à la réflexion, à la liberté de penser, et c’est bien là, juste ce qu’il
nous reste, et encore !
La citation de Jules
Renard est de loin la plus réaliste des deux bien qu’il y ait une autre
réalité, c’est que nous ne naissons pas tous au même endroit, dans les mêmes
conditions. L’enfant qui lui naît dans la rue, ou qui est abandonné, voire jeté
dans une poubelle, n’a certainement pas le même ‘confort’, les mêmes
privilèges, les mêmes droits que celui qui naît dans une famille aisée ou
bourgeoise.
« Si l’on pouvait
choisir son lieu de naissance,
certains pays seraient
vides ! »
Que la grâce et les bénédictions soient votre partage en ce jour de
Shabbat.
« Portes,
élevaient vos linteaux !
Que le Roi de Gloire
fasse son entrée ! »
C. Rosenzwitt
@ suivre ………………….. ,
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