En privé, Emmanuel Macron jette une pierre dans le jardin de
François Hollande
Le moment où tout a basculé.
En pleine crise
sanitaire avec la pandémie de coronavirus, la France fait face à une pénurie de
masques de protection. En privé, Emmanuel Macron n'épargnerait pas la gestion
de son prédécesseur François Hollande. Explications.
La propagation du coronavirus
en France provoque l'arrivée d'une vague de malades dans les hôpitaux. Dans ce
contexte d'urgence où les infections doivent être limitées, les médecins ainsi
que chaque personne en contact avec d'autres personnes au travail, peinent à
acquérir des masques de protection. A cause de cette pénurie qui cause une
insécurité, de nombreux professionnels de santé partagent leur colère. Alors
que 12,3 millions de masques dont 1,6 million de FFP2 ont été livrés pour les
professionnels libéraux, la Chine a envoyé un million de masques à la France.
Comment cette
pénurie a-t-elle pu être causée ? Dix ans auparavant, la France possédait un
milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2. Un chiffre
qui est descendu à 140 millions pour les premiers masques au début de la
pandémie en France. Dans sa chronique sur Europe 1 ce vendredi 20 mars, Michaël
Darmon est revenu sur le moment où tout a basculé.
Face à la gestion de
ces masques à l'époque, en 2011, est décidé de ne pas renouveler les stocks de
masques FFP2. En 2013, une nouvelle doctrine laisse ces masques à la
responsabilité des employeurs public comme privé. Le stock des masques
chirurgicaux est lui attribué aux réserves de l’État. Progressivement, ce stock
n'a pas été renouvelé. Face au manque de masques aujourd'hui, Emmanuel Macron
"cible son prédécesseur (...) en privé". Et souligne "qu’il est
le premier Président à s’occuper des masques, une pierre dans le jardin de
François Hollande".
Lien vidéo et
commentaires :
Fin du partage.
C.
Rosenzwitt-Makiewsky.
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