…… à l’EGLISE pierres vivantes de….
………l’île Maurice, des Bahamas, du Nicaragua, de Hong Kong, de Singapour, de l’Inde, du Népal, des Maldives, de Madagascar, du Kenya, du Tchad, du Bénin, d’Israël, du Liban, d’Irlande, des États-Unis, de Belgique, d’Andorre, de la Principauté de Monaco, du Royaume-Uni, du Brésil, d’Haïti, de Polynésie Française, de la Nouvelle Calédonie, de Belize, d’Algérie, du Maroc, de Jordanie, du Rwanda, du Burundi, de Suisse, d’Argentine, du Congo Kinshasa, de Guinée, du Sénégal, d’Allemagne, de Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de Taïwan, du Cambodge, de Thaïlande, de Moldavie, de Hongrie, du Gabon, de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane Française, d'Indonésie, du Canada, des Émirats Arabes Unis, du Koweït, de Bahreïn, d’Irak, de Pologne, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, d’Ukraine, d'Azerbaïdjan, de Serbie, du Portugal, d'Espagne, de l’Italie, de la Suisse, de Bulgarie, de la République Tchèque, de Lettonie, de l'Equateur, du Vietnam, de Russie, d’Arménie, de Suède, de Norvège, du Danemark, d'Albanie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Mali, du Tchad, de Tanzanie, du Maroc, du Burkina Faso, du Yémen, d'Egypte, du Pérou, du Honduras, de l'Estonie, d’Ouzbékistan, de Turkménistan, du Bangladesh, de la Grèce, de Bosnie Herzégovine, de Serbie, de Biélorussie, de Slovaquie, de Norvège, des Pays-Bas, de la Turquie, du Mexique, du Venezuela, du Chili, des Philippines, de Finlande, de Croatie, d’Autriche, du Pakistan, d’Australie, de Saint-Pierre-et-Miquelon, sans oublier les pierres vivantes de France et celles de l’Ile de la Réunion que je salue, et de biens d’autres.
Shabbat Shalom
Les films du jour = 2024-12-13
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La "loi américaine RICO" ne doit pas être considérée comme un moyen de punir un acte criminel isolé, mais d'infliger des sanctions extrêmement graves à tous ceux qui se livrent à un schéma d'actes répréhensibles en tant que membre d'une "entreprise criminelle". La loi RICO prévoit en effet des sanctions à la fois pénales et civiles. Cela signifie que les plaintes peuvent être déposées par des procureurs au nom du gouvernement ou par des particuliers.
Dans les poursuites pénales, le jury doit être convaincu de la culpabilité de l'accusé hors de tout doute raisonnable. Il s'agit de la charge de la preuve la plus élevée qui existe dans le système juridique américain. Les infractions sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison. La peine peut être portée à la prison à vie si l'infraction sous-jacente l'autorise.
En tant qu'outil de démantèlement des entreprises criminelles, à la suite d'une condamnation, non seulement les accusés perdent tout leur argent et leurs biens qui peuvent être attribués à la conduite criminelle, mais l'organisation elle-même peut être suspendue, voire dissoute. Le gouvernement n'a nul besoin d'attendre après un verdict de culpabilité lorsque la propriété susceptible de faire l'objet d'une confiscation peut être difficile à localiser. Les règles de procédure dans une poursuite RICO permettent en effet au gouvernement de geler les avoirs de l'accusé avant même que l'affaire ne soit jugée.
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Vu dans les films du jour :
Un jugement historique en Australie : La vaccination obligatoire est contraire aux droits de l'homme
La Cour suprême de l'État australien du Queensland a décidé que la vaccination obligatoire imposée pendant la p(l)anémie de Covid entre 2021 et 2022 était illégale et contraire aux droits de l'homme. Les travailleurs devaient se faire vacciner – sur ordre de l'État - ou présenter une dérogation.
Ce jugement pourrait être significatif et avoir des conséquences importantes pour l'analyse de la pandémie de Covid orchestrée dans le monde entier autour des certificats de vaccination et des droits civils. Le syndicat de la police du Queensland a commencé à déposer des plaintes pour obtenir des dommages et intérêts. En Allemagne également, ce jugement pourrait être déterminant pour le processus d'analyse.
Quand les responsables dans notre pays et à l'OMS seront-ils enfin tenus pour responsables ?
Lien vidéo et commentaires :
« Pas d'oubli et pas de pardon pour ceux qui ont initié le crime contre l'humanité des injections toxiques ARNm, administre à des milliards d'humains ! »
« Le mal a été fait, un jugement très vague pas besoin d'un tribunal philosophique, attaque de gens sans défense et tuerie de masse avec des armes biologiques, il faut des cordes »
« Un jugement sans action significative »
« Le titre est mensonger, il s'agit uniquement de la vaccination COVID ! Et le jugement ne concerne qu'un Etat d'Australie ! »
« En quoi le titre est-il mensonger? »
« La liberté c'est de tout jeter ce qui vient du système, même une victoire. »
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Fin de citation.
Chef de guerre, djihadiste, homme d'affaires : des Français au cœur de la guerre syrienne
Lien vidéo 528 commentaires :
https://www.youtube.com/watch?v=A9YIWaH-m9s
‘La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude ...’
Aldous Huxley
Bachar El Assad, Ange ou démon ?
La réponse se trouve dans la question soulignée en rouge.
Bachar al-Assad caché à l'étranger... tout comme sa fortune évaluée à 2 milliards de dollars
Bachar El-Assad est tombé et actuellement caché à l'étranger au même titre que sa fortune. Un patrimoine colossal estimé à près de 2 milliards de dollars, distillé aux quatre coins du monde et qui s'est monté au fil des décennies.
Désormais en fuite après la chute de son régime, Bachar al-Assad pourra-t-il profiter de sa fortune ? Tout au long du régime, le clan Assad n’a cessé de détourner les ressources économiques de la Syrie, mais aussi l’aide humanitaire. La fortune personnelle de l’ex-dictateur serait estimée à plus d’un milliard et demi de dollars.
Une fortune faite sur des pans entiers de l'économie syrienne
Selon un rapport commandé par le Congrès américain et publié par le département d’État en 2022, la fortune de Bachar al-Assad serait estimée entre 1 et 2 milliards de dollars.
Si la fourchette d'estimation est si large, c'est bien parce que le clan Assad est soupçonné de posséder de nombreux biens sous des noms d'emprunt et cachés sous des montages financiers opaques.
Par ailleurs, leurs sources de revenus sont particulièrement diverses. En Syrie, la famille du dictateur déchu contrôlerait des pans entiers de l'économie tels que les télécommunications, l'immobilier, l'énergie, le secteur bancaire…
Mais également la production de Captagon, une drogue de synthèse fabriquée massivement dans le pays et destinée à l'exportation dans les pays de la région.
Un détournement de l’aide humanitaire envoyée en Syrie
La fortune s'est aussi fondée ces dernières années sur le détournement massif de l'aide humanitaire à destination de la Syrie. Selon un rapport du CSIS, le régime profitait effectivement d'un système faussé de taux de change, lui permettant ainsi de récupérer la moitié de chaque dollar d'aide dépensé dans le pays. Ce détournement représenterait plus d'un milliard de dollars par an.
À l'international, Bachar al-Assad disposerait de nombreux actifs dans plusieurs pays comme en Russie, à Hong-Kong et d'autres paradis fiscaux. En 2016, la Suisse avait d'ailleurs gelé plus de 3 millions de dollars liés à l'un des cousins de l'ex-dictateur. Maintenant en exil, il apparait bien difficile pour ce dernier de pouvoir profiter de son vaste empire économique, qu'il a développé pendant plusieurs décennies en Syrie.
Bachar al-Assad s’exprime pour la première fois
Il assure que son départ n’était « pas prémédité » et que la Syrie est maintenant aux mains de « terroristes » :
Le dictateur syrien déchu Bachar al-Assad a publié un communiqué ce lundi dans lequel il revient notamment sur les conditions de son départ de Syrie, huit jours après sa chute.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 16 décembre 2024 à 14h52, mis à jour le 16 décembre 2024 à 16h19
Le dictateur syrien Bachar al-Assad s’exprime lors d’une interview avec l’agence de presse RIA Novosti, à Damas, en Syrie, le 7 octobre 2020.
Le dictateur syrien Bachar al-Assad s’exprime lors d’une interview avec l’agence de presse RIA Novosti, à Damas, en Syrie, le 7 octobre 2020. SIPA / SIPA
Il était dans le silence depuis sa fuite de Syrie, début décembre. Sa localisation exacte, un temps évoquée à Moscou, n’était pas connue depuis. Ce lundi 16 décembre, le dictateur syrien déchu Bachar al-Assad s’est exprimé publiquement depuis la chute du régime syrien et sa fuite du pays.
• Assad assure n’avoir pas fui de manière « préméditée »
Le président syrien renversé a assuré ne pas avoir fui de manière préméditée Damas, le jour de la prise de la capitale par les rebelles le dimanche 8 décembre, affirmant que Moscou avait demandé son évacuation. « Mon départ de Syrie n’était pas planifié et n’a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations », a déclaré Bachar al-Assad dans un communiqué sur la chaîne Telegram de la présidence. « Moscou a exigé (..) une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir », a ajouté Bachar al-Assad.
• Pour Assad, l’Etat est désormais « aux mains des terroristes »
Dans son communiqué, Bachar al-Assad affirme que la Syrie était désormais « aux mains des terroristes ». Pour le président syrien déchu, le lien qui l’unit à son pays reste « inébranlable quelles que soient les circonstances ». Il assure avoir fait face à la menace terroriste « durant les années les plus sombres de la guerre ». Il poursuit et insiste sur sa décision de ne pas avoir « quitté la capitale mais [être] resté avec sa famille aux côtés de son peuple, affrontant le terrorisme sous les bombardements et les menaces récurrentes d’incursions terroristes à Damas pendant quatorze ans de guerre ».
• Assad n’a jamais envisagé de « démissionner »
Dans ce communiqué, Assad affirme qu’à « aucun moment » au cours de ces événements, il n’a envisagé de « démissionner ou de chercher refuge, et une telle proposition n’a été faite par aucune personne ou entité ». Il précise qu’il a refusé dès le premier jour de la guerre, « de troquer le salut de sa nation contre un gain personnel ou de compromettre son peuple en échange d’offres et d’incitations multiples ».
• Assad se considère comme « le gardien d’un projet national »
Dans le communiqué publié ce lundi, Bachar al-Assad estime « n’avoir jamais recherché des postes par intérêt personnel ». Le président syrien renversé explique se considérer comme « le gardien d’un projet national, soutenu par la foi du peuple syrien, qui croyait en sa vision ». « J’ai porté une conviction inébranlable dans leur volonté et leur capacité à protéger l’Etat, défendre ses institutions et maintenir leurs choix jusqu’à la toute dernière minute », a-t-il poursuivi.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Fin de citation.
Bien des partisans pro Assad vont sûrement se réveiller en apprenant qui était réellement leur chef, l’homme qui a pris la fuite, protégé par son ami Poutine qui aurait dû le laisser lui et les siens entre les mains du peuple dont une grande partie a été emprisonnée, torturée, maltraitée, martyrisée, violée et tuée. En France on a une graine de dictateur qui n’a pas hésité à sacrifier tout un peuple tout de jaune vêtu, et combien plus encore.
Il y a quelque temps, Macron déclarait à ceux qui comparaient la France à un État autoritaire :
« Essayez la dictature et vous verrez »
« La dictature, elle justifie la haine »
« Et, aujourd’hui, s’est installé dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie », a-t-il tancé, accusant une partie de l'opposition de laisser entendre « qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée ». « Mais allez en dictature ! Une dictature c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est ça, essayez la dictature et vous verrez ! »
« La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a, en démocratie, un principe fondamental : le respect de l’autre. L’interdiction de la violence. (...) Tous ceux qui, aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République », a-t-il conclu. »
La démocratie est « un système politique où l’on choisit les représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société .
« Ça a beaucoup d’exigences : ça veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais ça a une contrepartie : c’est que, dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et portent cette voix. Parce que, précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine. Parce qu’on a le pouvoir de les changer », considère-t-il.
Lien de l’article 1899 commentaires :
Les Ombres de Saydnaya
Un reportage de Sylvain Lepetit, Loïc de La Mornais, Ramzi Khalaf et Michel Leray. Les reporters d'"Envoyé spécial" sont en Syrie. Ils sont entrés dans Damas au lendemain de la chute de Bachar al-Assad et se sont rendus dans la terrible prison de Saydnaya, lieu de tortures, d’exécutions et d’emprisonnements arbitraires. Dans le chaos de la libération, les rues en fête et les hôpitaux pris d’assaut, ils ont suivi Houssan qui, depuis dix ans, cherche son père arrêté par les hommes de Bachar al-Assad, et dont on ignore s’il a été emprisonné, libéré ou exécuté – comme des dizaines de milliers de Syriens.
https://www.france.tv/france-2/envoye-special/6776899-les-ombres-de-saydnaya.html
Fin de citation.
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : les reportages de nos envoyés spéciaux sur place|TF1 INFO
A 11 : 00 : Interrogé par Michel Scott en 2017, Bachar Al Assad nié tout :
‘Je crois qu’il vaut mieux ouvrir une enquête sur Amnesty elle-même lorsqu’elle adopte un rapport fondé sur des allégations, c’est une honte, honte à une telle organisation qui n’a jamais été impartiale mais qui est toujours parti pris.’
Lien vidéo 2564 commentaires :
https://www.youtube.com/watch?v=lZpO5pe7WT4
Torture en Syrie : Les mensonges de Bachar El-Assad en 2017 sur TF1
En 2017, six ans après le début du soulèvement contre son régime, Bachar el-Assad accordait une interview à TF1 et Europe 1. Le président syrien prenait la parole après la publication d'un rapport d'Amnesty International qui accusait Damas d'avoir recours à la torture et d'exécuter des milliers de personnes dans la prison gouvernementale de Saydnaya. Bachar el-Assad niait à ses accusations avec aplomb.
Par Julien Boudisseau - Publié le 11.12.2024
Le 16 février 2017, TF1 et Europe 1 diffusaient conjointement une interview du président syrien Bachar el-Assad. Il s'agit probablement de la dernière interview en date du dictateur à un média français.
De cet entretien accordé à Michel Scott de TF1 et Fabien Namias d'Europe 1 (devenu depuis directeur général de BFMTV), on retient notamment, après la chute du régime fin 2024 et la mise au jour des exactions commises dans la prison de Saydnaya, les déclarations d'Assad concernant les accusations de torture du régime contre ses opposants. En effet, peu avant cette interview, l'ONG Amnesty International avait révélé que des milliers de personnes avaient été tuées dans cette prison, où la torture et une « politique d'extermination » étaient monnaie courante. La prison de Saydnaya est aujourd'hui un symbole de la chute d'Assad, et il a été démontré depuis le départ du président syrien que les détenus y étaient soumis aux pires tortures.
Dans cette interview, Bachar el-Assad démentait la pratique de torture par son régime et rejetait les accusations d’Amnesty International.
« Nous avons toutes les informations qu’il nous faut. Donc, nous ne recourons pas à la torture. Ça ne fait pas partie de notre politique », affirmait-il dans cette communication au cours de laquelle il multipliait les contre-vérités, à l'aune de ce que l'on a appris depuis sa fuite en décembre 2024.
Retrouvez ci-dessous la transcription quasi-intégrale de cet entretien, visible en tête de cet article :
Fabien Namias, Europe 1 : Une question toute simple pour commencer. Après la chute d'Alep, il y a deux mois, peut-on dire que vous avez gagné la guerre ?
Bachar el-Assad : Non, je ne crois pas que l'on peut parler d'avoir gagné la guerre avant d'avoir battu les terroristes partout en Syrie. Il s'agit seulement d'un pas important sur le chemin qui va nous conduire à battre et éliminer le terrorisme dans notre pays. Mais je pense que ce sera un long chemin, et ce, pour une seule et simple raison : les terroristes ont le soutien de nombreux pays occidentaux, y compris la France, le Royaume-Uni ainsi que la Turquie et l'Arabie Saoudite ou le Qatar dans notre région.
Michel Scott, TF1 : Vous vous présentez comme le rempart principal contre le terrorisme. Il y a beaucoup de gens, chez nous en particulier, qui diraient que l'État islamique d'un côté et votre régime de l'autre, sont en fait les deux visages d'un même mal qui cherche à écraser toute forme d'expression libre et démocratique dans ce pays. Que leur répondez-vous ? C'est une vraie question.
Bachar el-Assad : Premièrement, nous ne sommes pas un régime. Nous sommes un État avec des institutions. Deuxièmement, c'est bien là la diabolisation de la Syrie, de son gouvernement, de son armée par les principaux médias et les milieux politiques occidentaux, qui ont soutenu au tout début ces soi-disant modérés. Ils ont dit au début qu'il s'agissait de manifestants pacifiques. Après quoi, ils ont dit qu'ils n'étaient plus si pacifiques et qu'ils étaient des combattants, mais toujours modérés. Mais en fait, ils ne réalisent pas qu'ils soutenaient la base même d'Al-Qaïda et de Daesh. Voilà pourquoi ils disent maintenant que nous faisons la promotion de ces terroristes, que nous les utilisons, et, pour être franc avec vous, comme une alternative pour que l'Occident n'ait plus le choix. Premièrement, l'Occident n'a pas à choisir entre moi et Daesh. C'est à mon peuple de le faire parce que c'est une question purement syrienne. Donc, nous n'avons que faire de ce que les responsables occidentaux pensent de tout cela. Ils feraient mieux de s'inquiéter de leurs propres populations et de les protéger des attaques terroristes qui ont lieu à cause de leur politique.
Fabien Namias, Europe 1 : Vous pouvez affirmer qu'on ne pratique pas la torture dans cette prison de Saydnaya, comme Amnesty le dit.
Bachar el-Assad : La question est pourquoi torturer ? Je veux dire commettre des actes de torture ? Pourquoi ? Dans quel but ? Qu'est-ce que nous y gagnons ? Juste par sadisme ? Sommes-nous des sadiques ? Pourquoi le ferions-nous ? Pour obtenir des informations ? Nous avons toutes les informations qu'il nous faut. Donc, nous ne pourrons pas à la torture. Cela ne fait pas partie de notre politique pour une simple raison, si nous commettons de telles atrocités, cela sera dans l'intérêt des terroristes et fera leur jeu et ils seront les gagnants. Or, il s'agit de gagner les cœurs dans la population syrienne. Si nous avions commis de telles atrocités à n'importe quelle étape de ce conflit, nous n'aurions pas le soutien populaire que nous avons au bout de six ans. Mais si l'on revient à ces rapports, il n'y a pas un seul fait précis. Il faut qu'ils apportent des preuves et ils ne peuvent pas le faire.
Michel Scott, TF1 : Mais Amnesty suggère d'envoyer des observateurs internationaux dans vos centres de détention précisément pour collecter des preuves ou pour prouver que vous avez raison et qu'aucun crime commis. Que répondez-vous à cette proposition d'investigation ?
Bachar el-Assad : Je crois qu'il vaut mieux ouvrir une enquête sur Amnesty elle-même lorsqu'elle adopte un rapport fondé sur des allégations. C'est une honte. Honte à une telle organisation qui n'a jamais été impartiale, mais qui est toujours parti pris.
Michel Scott, TF1 : Est-ce que vous suivez la campagne électorale française qui a lieu en ce moment chez nous ?
Bachar el-Assad : Oui, nous la suivons dans les grandes lignes, pas dans les détails. En fait, nous ne nous exprimons pas sur les élections dans les pays occidentaux pour la simple raison que nous ne prenons pas les dirigeants occidentaux au mot quand ils font campagne. (...)
Michel Scott, TF1 : Avez-vous des contacts avec certains des candidats ?
Bachar el-Assad : Non, nous n'avons établi de contact avec aucun d'entre eux. (...)
Fabien Namias, Europe 1 : Et avec nos services de renseignement ?
Bachar el-Assad : Dans certains cas, nous avons eu des contacts indirects avec les services français.
Fabien Namias, Europe 1 : Et vous personnellement avez-vous eu des contacts avec nos services ?
Bachar el-Assad : En fait, lors de la visite d'une délégation parlementaire en Syrie, un des membres de la délégation était du service de renseignement. Et donc ces contacts existent. Bien sûr, le gouvernement français a déclaré qu'il s'agissait d'une délégation parlementaire, mais qui n'était pas concernée et qui désapprouvait. Ce n'est pas vrai. Il y a bien entendu plusieurs canaux de communication.
Michel Scott, TF1 : Après 17 ans au pouvoir, six années de guerre, plus de 300 000 morts. Un pays détruit et divisé. Diriez-vous que sur un plan moral, et non pas sur un plan légal, mais bien moral, diriez-vous que ce bilan vous autorise à rester au pouvoir, quelle que soit l'issue des négociations en cours ?
Bachar el-Assad : Vous êtes bien au courant de ces terroristes qui ont commis ces attaques en France l'année dernière ? Vous vous souvenez que la police avait abattu certains d'entre eux ? Diriez-vous à ces policiers qu'ils sont des tueurs ou des sauveurs ? Et pourtant, ils ont tué. C'est la même chose pour un médecin qui amputerait une jambe parce qu'elle a la gangrène. Diriez-vous qu'il a commis une atrocité ou qu'il a sauvé la vie de son patient ? Il s'agit donc de connaître la raison de l'acte. Dans notre cas, nous combattons le terrorisme pour protéger le peuple des actes. Ce n'est pas mon point de vue personnel que je donne, c'est un devoir qui relève de la Constitution et de la loi. Si je ne le faisais pas, je serais moi-même le tueur parce que je permettrais aux terroristes de tuer encore plus de Syriens en Syrie. (...)
Michel Scott, TF1 : Alors, diriez-vous qu'en fin de compte, vous avez fait tout ce que vous pouviez, tout ce que vous deviez pour votre pays ?
Bachar el-Assad : Tout ce que je pouvais, oui, absolument. Ce que je devais, c'est au peuple syrien de le dire parce qu'il peut y avoir des points de vue différents. Mais quant à la question de savoir si c'est un mauvais bilan, et je parle du point de vue moral que vous venez d'évoquer, c'est aussi aux Syriens de le dire, pas aux dirigeants européens de dire si c'est un bon ou un mauvais bilan. Ils disaient tous «El-Assad doit partir», maintenant, ils n'en parlent plus. Je ne me soucie d'aucun de ces deux avis. Je n'en ai jamais tenu compte depuis le tout début. Ce qui compte pour moi, c'est notre combat contre le terrorisme et la lutte contre leur projet visant à détruire notre pays. Ce fut dès le début mon plus grand souci. Quoi qu'il en dise, c'est du pareil au même. Ce bilan est un bilan syrien et nullement un bilan européen.
Lien de l’article et vidéo :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/bachar-al-assad-syrie-torture-prison-damas-interview
Bachar El Assad, le pouvoir ou la mort
Interrogé par Michel Scott en 2017, Bachar Al Assad nié tout :
‘Je crois qu’il vaut mieux ouvrir une enquête sur Amnesty elle-même lorsqu’elle adopte un rapport fondé sur des allégations, c’est une honte, honte à une telle organisation qui n’a jamais été impartiale mais qui est toujours parti pris.’
48 : 27 le début de la fin .... J’autorise, je n’autorise plus .... Dictateur, assassin de masse...
Lien vidéo 1435 commentaires :
« Chute de Bachar al-Assad : "Le boucher de Damas" – qui sera le prochain tyran sur la liste ? »
« Ce n’est pas un dictateur, il est pire que son père Hafez, c’est un Monstre ! Il doit payer et être pendu avec sa bourgeoise »
« à @1:21:05 Le « Je ne cèderai pas », « je tiendrai bon », cette espèce d'aveuglement assassin, il en a fait une marque de fabrique et une marque de sa propre personnalité.... Macron et Bachar ont donc des points communs! »
« ENFIN la vérité sur le dictateur Bachar. »
« Un documentaire pour mieux faire passer la pilule démocratie »
« Très intéressant au bon moment ça permet de comprendre »
« Ce documentaire semble être davantage un exercice de diversion qu’une véritable enquête. Plutôt que d’aborder les crises actuelles comme celles de Gaza ou de critiquer des figures contemporaines comme Netanyahou, il recycle une histoire déjà connue, laissant de côté les souffrances réelles de millions de personnes aujourd’hui. »
« Thanks, exklusiv Report! »
« Et si on parlait de la répression des gilets jaune, du massacre en cours en Palestine, de la Lybie, de l'Afghanistan, et de l’Irak ? Vous voulez convaincre le monde que la vie n'est belle que vue à travers le prisme occidental. Pour des raisons d'intérêts personnels vous mettez à mal la paix d'une nation. »
« J'attends votre documentaire sur Netanyahu »
« A quand la chute de Macron ? »
« Quand je vois Laurent Fabius s'exprimer sur un sujet, je ne peux m'empêcher d'être dubitatif. »
« Fabius qui parle de "Dégager" ! Il ne ferait pas mal d'en faire autant ! »
« Mon souhait le plus cher est que les syriens puissent vivre libre en sécurité et en paix »
https://www.youtube.com/watch?v=Qj6lSxAbxEY
2017 : la prison de Saydnaya selon Amnesty International, un « abattoir humain »
Une des pires prisons du régime dictatorial de Bachar el-Assad a été libérée à la chute de ce dernier fin 2024. En 2017, un rapport d'une ONG révélait les pires exactions qui y étaient commises.
Par la rédaction de l'INA - Publié le 11.12.2024
Selon un rapport de 2017 de l'ONG Amnesty International, la prison de Saydnaya, à une trentaine de kilomètres de Damas, était un «abattoir humain». Pour relater les exactions commises entre ces murs, Amnesty s'était appuyé sur des dizaines de témoignages, récoltés auprès d'anciens détenus, d'ex-gardiens, juges ou médecins. D'après cette enquête, 20 à 50 personnes étaient exécutées chaque semaine.
Comme on le voit dans l'archive en tête de cet article, la prison, qui a été libérée à l'occasion de la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre 2024, était divisée en deux blocs. Le premier, un bâtiment blanc en forme de L. C'est ici qu'étaient détenus les soldats suspectés d'avoir été déloyaux. Le second était rouge en forme d'étoile et servait pour les civils opposants au régime.
Au cours des années du régime du clan el-Assad, des milliers de personnes - des dizaines de milliers peut-être - ont été arrêtées arbitrairement et très certainement détenues à Saydnaya.
Des vies déshumanisées
Dans cette prison, tout a été fait pour déshumaniser la victime, selon Amnesty International. La torture y était monnaie courante. Et les détenus ne recevaient que très peu de nourriture ou d'eau. Aucun médicament ne leur était administré. Il leur était interdit d'utiliser leur couverture en-dehors de la nuit, quelle que soit la température. Interdiction leur était faite de dire le moindre mot entre eux, même de chuchoter. Une règle également valable lors des séances de torture.
Le régime syrien avait qualifié de « totalement faux » le rapport d'Amnesty International. Sans apporter de contre-preuves.
Les images et les informations qui parviennent depuis la chute du régime el-Assad confirment les révélations de 2017 d'Amnesty International.
Lien de l’article et vidéo :
Les milliards d'Assad grâce au Captagon
Lien vidéo 490 commentaires :
https://www.youtube.com/watch?v=VSm71YjkAQI
Fin de citation.
Articles à suivre.
Bon Shabbat.
C. Rosenzwitt-Makiewsky-Santri
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