mardi 26 août 2025

DGFIP / SUICIDES : JUSQU'A QUAND ?

 

Treize suicides en six mois à la DGFiP: quand le fisc broie ses agents et les contribuables

 

13 suicides. 8 tentatives. En seulement 6 mois. La DGFiP est en train de broyer ses propres agents sous une pression inhumaine. Et pendant ce temps ? Bercy nie l’évidence. Jusqu’à quand va-t-on fermer les yeux sur ce management toxique qui tue ?

 

Mise à jour le 24/08/25

 

Jusqu’à quand va-t-on fermer les yeux sur ce management toxique qui tue ? Depuis janvier 2025, l’administration fiscale française, la fameuse Direction générale des finances publiques (DGFiP), est secouée par une tragédie qui ne peut plus être balayée sous le tapis : treize suicides et huit tentatives parmi ses agents en seulement six mois. Oui, treize vies fauchées, huit autres qui ont frôlé le gouffre. Et pendant ce temps, à Bercy, on organise des réunions pour “analyser” et on promet des “plans de prévention”. Quelle audace !

Un management toxique qui casse les âmes

 

Les syndicats, comme Solidaires Finances Publiques, hurlent depuis des années que la DGFiP est devenue une machine à broyer. Et pour cause : depuis 2008, 32 000 postes ont été supprimés, soit un quart des effectifs. Fin 2024, il ne reste que 93 800 agents, dont 4 000 contractuels, pour faire tourner la boutique. Imaginez la scène : moins de monde, mais toujours plus de missions, des objectifs délirants, et une pression constante pour presser le contribuable comme un citron. Résultat ? Un mal-être généralisé, une perte de sens, et des agents qui craquent.

 

À lire aussi : Pas-de-Calais : Un brocanteur tue l’agent du fisc venu le contrôler, puis se suicide 

 

 “Le système fiscal français ne repose plus sur le consentement à l’impôt. Il repose sur la terreur, sur la menace, sur la culpabilisation permanente. Et pour faire tourner cette machine infernale, il faut des humains qui acceptent de devenir les bourreaux de leurs concitoyens. Mais l’humain, il finit par casser. Par exploser. Par se foutre en l’air.” — Commentaire de ChienSurpris

 

ChienSurpris@ChienSurpris 

 

Alors voilà. Depuis quelques jours, on voit remonter des infos glaçantes : des inspecteurs des impôts, ou des agents du Trésor Public, peu importe leur étiquette, se suicident. Pourquoi ? Parce qu’ils crèvent sous un management toxique. Et ça, ça n’étonnera personne : quand l’État est à sec, il ne va pas couper dans ses dépenses absurdes ou son train de vie délirant — non, il préfère serrer la vis sur le contribuable. Et pour presser encore plus le citron, il faut bien mettre la pression sur ceux qui le pressent. Résultat : les petits soldats du fisc craquent.

 

Et là, on touche du doigt le vrai problème. Le système fiscal français ne repose plus sur le consentement à l’impôt. Il repose sur la terreur, sur la menace, sur la culpabilisation permanente. On capte entre 62 et 66 % de la richesse produite — une prédation en règle, une saignée permanente, une orgie de spoliation. Et pour faire tourner cette machine infernale, il faut des humains qui acceptent de devenir les bourreaux de leurs concitoyens.

 

Mais l’humain, justement, il finit par casser. Par exploser. Par se foutre en l’air.

 

Et là, attention à l’arnaque narrative : quand ça fuit dans la presse, ce n’est pas juste pour alerter, c’est aussi pour dire, en filigrane : « Regardez comme nos pauvres agents souffrent, soyez gentils avec eux ». Non. Non. Le message doit être clair : fuyez ce système. Quittez ce job. Arrêtez de faire les chiens de garde d’un État en décomposition. Ne soyez pas les rouages d’un mécanisme qui broie à la fois les citoyens et ses propres serviteurs. On ne sauvera pas ce pays avec des lettres de relance, des saisies, des mises en demeure automatisées. On le sauvera avec des ruptures franches. Alors à tous les agents du fisc qui ont encore un soupçon de conscience ou d’instinct de survie : barrez-vous. Quittez cette merde. Reprenez votre dignité.

 

Vidéo :

 

https://x.com/ChienSurpris/status/1943249761655754875

 

Difficile de dire mieux. Ce n’est pas juste une crise interne, c’est un miroir tendu à un État qui spolie 62 à 66 % de la richesse produite et demande à ses agents de jouer les cerbères sans broncher.

 

Éric Lombard, ou l’art de fermer les yeux

 

Et que dit le ministre de l’Économie, Éric Lombard, face à cette catastrophe ? Accrochez-vous, c’est du grand art : “C’est une situation que nous suivons, que je n’estime pas liée à des raisons ni d’organisation, ni de charge de travail, ni de management.” Sérieusement, Éric ? Treize suicides, et tu nous fais le coup du “rien à voir avec le boulot” ? C’est comme dire que la mer n’a rien à voir avec le naufrage du Titanic. Les syndicats, eux, ne sont pas dupes. Solidaires Finances Publiques dénonce un “système d’organisation qui intensifie les charges, étouffe les conflits et dissout les collectifs.” Bravo pour le jargon, mais en clair : le management à la DGFiP est un rouleau compresseur.

 

Un plan de prévention pour sauver les meubles ?

 

Face à la tempête, la directrice générale, Amélie Verdier, sort l’artillerie lourde : un plan de prévention santé mentale. Au programme ? Des enquêtes systématiques pour chaque suicide (mieux vaut tard que jamais, avant on ne regardait que ceux sur le lieu de travail), et une formation aux “premiers secours en santé mentale”. Génial, non ? On va apprendre aux agents à repérer les collègues au bord du gouffre, comme si le problème était un manque de vigilance entre collègues et non un système qui les pousse à bout. Testé dans le Centre-Val de Loire, ce programme sent le pansement sur une jambe de bois.

 

L’Observatoire interne 2025 sur le bien-être au travail ne fait que confirmer le malaise : seulement 33 % des agents se projettent positivement dans leur avenir à la DGFiP, contre 67 % dans la fonction publique d’État. C’est dire si le fisc est un enfer à part. Et quand on sait que la dépression au travail coûte 100 milliards d’euros par an à l’UE, on se demande pourquoi on préfère investir dans des rustines plutôt que de réformer en profondeur.

 

Une réunion à Bercy, et après ?

 

Ce mercredi 9 juillet, Bercy a organisé une grande messe avec les syndicats pour “discuter” de la crise. On imagine les PowerPoint, les statistiques, les mines graves. Mais soyons sérieux : qui croit encore que ces réunions vont changer quoi que ce soit ? Comme le dit ChienSurpris, “quand ça fuit dans la presse, ce n’est pas juste pour alerter, c’est aussi pour dire ‘Regardez comme nos pauvres agents souffrent, soyez gentils avec eux’.” Sauf que non, pas de pitié mal placée. Le vrai message, c’est : ce système est pourri, et il broie tout le monde, agents comme contribuables.

 

Quitter le navire avant qu’il coule

 

Alors, que faire ? ChienSurpris, lui, a une solution radicale : “Fuyez ce système. Quittez ce job. Arrêtez de faire les chiens de garde d’un État en décomposition.” C’est cash, mais pas bête. À quoi bon s’épuiser pour un système qui transforme les agents en bourreaux et les contribuables en vaches à lait ? La DGFiP, c’est un Titanic fiscal, et les agents sont les premiers à couler. Peut-être qu’au lieu de “plans de prévention”, il faudrait écouter ce cri du cœur : barrez-vous, reprenez votre dignité.

 

Cette vague de suicides n’est pas qu’une crise interne à la DGFiP. C’est le symptôme d’un mal plus profond : un État qui vit au-dessus de ses moyens, qui pressure ses citoyens et ses fonctionnaires jusqu’à l’asphyxie. Quand on capte deux tiers de la richesse produite, quand on automatise les mises en demeure et les saisies, quand on transforme des agents en “cliqueurs de boutons” dénués de sens, faut pas s’étonner que ça casse. Et pendant ce temps, on nous vend des “réunions” et des “formations” comme si ça allait tout régler. Spoiler : ça ne réglera rien.

 

Le fisc, miroir d’une France à bout

 

Treize suicides en six mois, c’est un signal d’alarme qu’aucun discours lénifiant ne peut étouffer. La DGFiP est un microcosme de ce qui ronge la France : une bureaucratie oppressante, un management inhumain, et un système fiscal qui a perdu toute légitimité. Alors, à tous les agents qui lisent ceci : suivez le conseil de ChienSurpris. Quittez ce bourbier. Et à nous, contribuables, peut-être qu’il est temps de dire stop à cette machine qui nous broie tous.

 

par Le Média en 4-4-2

 

https://lemediaen442.fr/treize-suicides-en-six-mois-a-la-dgfip-quand-le-fisc-broie-ses-agents-et-les-contribuables/

 

Fin de l’article.

 

C. Rosenzwitt-Makiewsky-Santri

 

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