Il faut rayer Gaza de la carte
Football : L’israélien Shon Weissman recalé suite à ses propos sur Gaza… 500 000 euros qui tombent à l’eau !
Fortuna Düsseldorf a annulé le transfert de Shon Weissman après des protestations de supporters sur ses prises de position radicales concernant la guerre à Gaza.
Mise à jour le 07/08/25
Le Fortuna Düsseldorf annule le transfert de Weissman suite à la pression des supporters
Dans un monde où chaque clic peut devenir une bombe à retardement, Shon Weissman, l’attaquant israélien de Grenade, vient d’apprendre à ses dépens que les réseaux sociaux ne pardonnent pas. Exit le transfert au Fortuna Düsseldorf, club de seconde division allemande, qui a préféré faire machine arrière face à la grogne de ses supporters. Et on ne parle pas ici d’un manque de talent sur le terrain, mais d’un ego mal maîtrisé sur X, où Weissman a cru bon de jouer les va-t-en-guerre virtuels. Résultat : une polémique bien juteuse et une carrière qui prend l’eau. Bienvenue en 2025, où les accusations d’antisémitisme usées jusqu’à la corde ne suffisent plus à sauver les meubles.
Un transfert avorté pour des tweets maladroits
Le Fortuna Düsseldorf, visiblement séduit par les qualités footballistiques du joueur de 29 ans, a vite déchanté. La faute à des supporters vigilants, qui ont exhumé des publications pour le moins sulfureuses de Weissman sur X. Quelques jours après les attentats du 7 octobre 2023, l’attaquant s’était fendu d’un message aussi subtil qu’un char d’assaut : « Pourquoi 200 tonnes de bombes n’ont-elles pas encore été larguées sur Gaza ? » Classe. Et comme si ça ne suffisait pas, il a également « liké » et partagé des appels à « rayer Gaza de la carte » ou à exécuter sommairement des détenus palestiniens. Rien de tel pour se faire des amis en Allemagne.
Les Spectateurs@SpectateursFr
🇮🇱 « Pourquoi n'a-t-on pas encore balancé une bombe de 200 tonnes sur #Gaza ? Il faut rayer Gaza de la carte ».
🔴 🇩🇪🇵🇸 Le célèbre club allemand Fortuna #Düsseldorf a renoncé à recruter le joueur israélien Shon Weissman, à la suite de vives protestations des supporters de l’équipe. Ces derniers ont dénoncé d’anciens propos du joueur sur les réseaux sociaux, dans lesquels il appelait notamment à « raser Gaza » ou encore : « Pourquoi n’a-t-on pas encore balancé une bombe de 200 tonnes sur #Gaza ? » — des propos jugées inacceptables par le club.
https://x.com/SpectateursFr/status/1952820149742174412
Face à la levée de boucliers, le club a tenté un timide mea culpa sur X : « Juger quelqu’un sur un article Wikipédia, vraiment ? Ce n’est pas notre style. » Avant de se raviser 24 heures plus tard : « Bon, finalement, on ne signe pas Weissman. » Une volte-face qui sent le pragmatisme face à la pression populaire. Car oui, en 2025, les supporters ont plus de pouvoir qu’un entraîneur et un président réunis.
Weissman, victime ou pyromane ?
L’intéressé, lui, n’a pas tardé à sortir le violon. Dans un post larmoyant, il se drape dans le drapeau israélien et pleure « le jour noir du 7 octobre », une « blessure ouverte » pour lui et son peuple. Pas un mot d’excuse pour ses dérapages, mais une tirade sur la « loyauté » et une accusation à peine voilée : ceux qui le critiquent ne comprennent rien à la douleur israélienne. Et pour couronner le tout, il rejette la faute sur un mystérieux « community manager » qui aurait piraté son compte pour liker des posts incendiaires. Bien essayé, Shon, mais l’excuse du stagiaire ne convainc plus personne.
Le journal Haaretz nous apprend que Weissman n’en est pas à son premier scandale. En 2023, il avait déjà été signalé à la justice espagnole pour ses publications. À l’époque, il avait même renoncé à un déplacement à Pampelune par peur des représailles. Quand on joue avec le feu sur les réseaux, il ne faut pas s’étonner de se brûler.
Une époque révolue pour les bad boys du foot
Il fut un temps où les frasques d’un joueur passaient inaperçues, éclipsées par un doublé en Coupe d’Europe ou une passe décisive. Mais ce temps-là est fini. À l’heure où chaque tweet est scruté, analysé, disséqué, Weissman semble vivre dans une bulle, celle d’un footballeur qui pense pouvoir tout se permettre sous prétexte de défendre sa cause. Les accusations d’antisémitisme, joker favori de certains pour esquiver les critiques, ne prennent plus. Les supporters, eux, ne veulent plus de joueurs qui divisent plus qu’ils ne marquent.
Un transfert à 500 000 euros qui tombe à l’eau
Acheté 4 millions d’euros à Wolfsberger AC par Valladolid, qui l’a revendu 3,5 millions d’euros à Grenade il y a deux ans, Weissman était sur le point d’être cédé pour une bouchée de pain – 500 000 euros – à Düsseldorf. Un transfert qui aurait pu relancer sa carrière, mais qui restera dans les limbes à cause de ses dérapages. Le Fortuna, lui, passe à autre chose, probablement soulagé d’éviter un feuilleton médiatique.
Dans ce nouveau monde, ceux qui se croient intouchables risquent de finir sur le banc… ou pire, sans club. Alors, Shon, un conseil : la prochaine fois, laisse ton téléphone loin du terrain.
Fin de l’article
C. Rosenzwitt-Makiewsky-Santri
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