Idéologie woke :
Voulons-nous des enfants trans ?
La Haute Autorité de santé (HAS) vient dérouler le tapis rouge du changement de sexe pour tous, gratuitement, dès 16 ans et… sans l’autorisation des parents. Comment en est-on arrivé là ? Comment cette idéologie s’est-elle progressivement fait une place dans notre paysage culturel et social, au point de devenir une question fondamentale au cœur de l’éducation des jeunes enfants ?
mise à jour le 07/01/25
Suite de l’article et vidéo :
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L’idéologie LGBTQIA+ a pu faire sourire dans un premier temps, perçue comme un phénomène innocent et porteur de valeurs modernes. Mais elle commence maintenant à ressembler à un monstre malfaisant, malveillant et tout-puissant.
Alors que les artistes explorent depuis plusieurs siècles un dépassement du binarisme homme-femme, à travers des œuvres comme celle de la figure d’Hermaphrodite jusqu’aux performances de Wu Tsang, en passant par le Narcisse de Caravage, avec ses traits ambigus, qui meurt en contemplant sa propre image, les doubles déroutants de Claude Cahun, ou encore l’icône transgenre Cassils, un « artiste visuel trans masculin non conforme au genre », le nouveau Planning familial est passé entre les mains d’un groupe d’activistes trans. Ce qui fait passer l’idée d’un monde abstrait et fantasmé, à une réalité très concrète et désormais dominante dans l’idéologie woke.
Le Planning déploie à l’aide de l’État et à l’échelle européenne (et grâce à d’importants financements) tout un arsenal idéologique, en partant d’un simple lexique dans le style novlangue jusqu’à un programme d’éducation sexuelle littéralement imposé à nos enfants dans le cadre scolaire – autrement dit, celui qui échappe aux parents. Dans ce nouveau langage, véhicule d’idées et de transformation des croyances, qu’« il convient, bien sûr, [d]’adapter aux façons dont les personnes s’auto-déterminent », on retrouve ce type de définitions (attention, ça pique les yeux) :
Identité de genre : Ressenti interne du genre de l’individu. Indépendamment de son assignation, du regard de la société ou de son apparence/expression de genre.
Expression de genre : Ensemble de caractères visibles pouvant amener à catégoriser une personne comme à un genre ou l’autre (corps, vêtements, maquillage, parfum, attitude,…). L’expression de genre peut être différente de l’identité de genre, que cela soit voulu par l’interessé·e ou pas. Elle ne suffit pas à déterminer le genre de quelqu’un·e.
Mégenrer : Utiliser un pronom ou des accords qui ne sont pas ceux utilisés par la personne. Si le mégenrage est volontaire, il s’agit d’un acte transphobe particulièrement blessant. S’il est accidentel, mais répété parce que la personne ne souhaite pas réellement s’en préoccuper, on considère cette négligence comme un transphobe également.
Parmi les « termes à ne pas utiliser » :
Masculin/Féminin : Adjectifs se référant à une adéquation avec des stéréotypes genrés. Il peut être tentant de les utiliser, mais demandez-vous au préalable si leur utilisation ne sera pas vécue comme un jugement (qu’il soit positif ou négatif) du cispassing de quelqu’un·e.
Changer de sexe : Ça se réfère souvent, dans l’imaginaire collectif, à “LA chirurgie” (SRS). En fait, les caractéristiques sexuelles de personnes, qu’elles soient cis ou trans, ne sont pas binaires et peuvent changer tout au long de leur vie.
Ce ne sont que simples extraits, et il va falloir vous y habituer, c’est comme cela que parleront bientôt vos enfants. Pourtant, ce n’est pas si nouveau.
L’inversion, que les psychiatres du XIXe siècle classaient comme pathologie, est devenue une forme d’expression à part entière et, plus encore, une forme d’être. La place que la dysphorie de genre a prise dans le discours sociétal, médiatique et aujourd’hui politique a attiré l’attention de certains auteurs dès les années 70, comme la féministe Janice Raymond. Dans un essai publié en 1979, L’empire transsexuel, elle considère le transsexualisme comme « comme un produit du complexe médical techno-industriel et du patriarcat ».
Dans un extrait de l’article publié sur le blog Matt’s Musings le 26 mai 2022 sous le titre « The Transgender Origins of Feminism » et traduit de l’anglais par Stanislas Berton, on peut lire que « les débats sur les questions de genre ont longtemps porté sur les minorités considérées comme les plus discriminées et il ne s’agit désormais plus des femmes, ou même des femmes de couleur, mais des hommes qui veulent s’identifier à des femmes. […] Ces débats furent mis sur le devant de la scène lors de l’audition visant à confirmer Kentanji Brown Jackson au poste de juge de la Cour Suprême des États-Unis, quand Mme Brown Jackson donna une réponse étonnante à ce qui aurait dû être une question simple. Elle affirma en effet qu’elle ne pouvait pas définir ce qu’était une femme car elle n’était pas “une biologiste”. Cela est de toute évidence absurde, ma fille de quatre ans pourrait donner une réponse immédiate à cette question ».
Plus récemment, le philosophe français Dany-Robert Dufour pour qui, en l’état actuel des choses, « être homme ou femme, c’est terminé », s’interroge, lors d’une conférence, sur les promesses du transgenrisme d’un monde meilleur, tel qu’il est présenté aux jeunes, et surtout aux jeunes qui se sentent mal dans leur peau, et pour qui le monde est déjà confus. « Ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Au cours de son exposé, il évoque la phalloplastie et son inadéquation avec la réalité du membre biologique original en ces termes, non sans une certaine ironie : « un vrai pénis, ça bande tout seul, ça pisse de travers. […] C’est grâce à ces sublimes microratages qu’on reconnaît les hommes ».
Être un homme, ça ne s’invente pas, mais ça peut se fantasmer. Tout comme des hommes, de tout temps, ont fantasmé d’être des femmes. Mais ils n’en sont pas. Leur faire croire le contraire, c’est une « supercherie. […] C’est normal, quand on est adolescent, de ne pas aller bien ». C’est au cours de cette curieuse période que l’on doit apprendre à habiter un corps en pleine mutation, mutation qui vient questionner l’identité non pas de genre (suis-je un homme ou une femme ?), mais celle du devenir homme et du devenir femme. Et c’est un processus qui n’est pas sans heurts. Il y a une nette différence pour une jeune fille entre penser être un garçon, ou le désirer, et s’inquiéter à la vue de son corps qui change, et qui n’est pas prête à devenir une femme. De même pour les garçons. Ces transformations biologiques, naturelles, si elles doivent s’accompagner, n’en restent pas moins un processus qui fait des hommes et femmes accomplis depuis la nuit des temps. Jusqu’à l’arrivée du wokisme et de ses effets dévastateurs.
Le journal La Croix donne une définition intéressante de la culture woke qui : « s’est développée sur les campus américains. Il s’agit d’un renouvellement du militantisme contre les discriminations sous une forme plus radicale car il vise les formes structurelles des rapports de domination entre la majorité détentrice de l’autorité (les hommes, les blancs) et les minorités. La prise de conscience d’un racisme institutionnel ou d’un patriarcat systémique supposerait de nouveaux modes d’action. Les membres de la majorité devraient alors reconnaître leurs “privilèges” et s’abstenir de parler ou d’agir au nom des minoritaires. Ces derniers devraient se regrouper pour obtenir réparation de ce qui leur porte préjudice ».
« Le wokisme a muté en idéologie inquisitrice, excessive et policière dont les foudres s’abattent sur un Occident, forcément privilégié et raciste ou sur des mâles blancs, nécessairement libidineux et carnivores. Coûte que coûte, il faut rééduquer nos cerveaux », peut-on lire sur le site de la Revue des Deux Mondes. Déjà, dans le milieu propagandiste du cinéma, ceux qui n’affichent pas ces couleurs idéologiques sont tout simplement morts professionnellement : « aux États-Unis, pour être éligible aux Oscars, il faut désormais passer avec succès l’épreuve des quotas ethnique et sexuel. En France, l’Arcom ou le Centre national du cinéma se mettent au diapason, normes d’inclusivité et de diversité sous le bras. En littérature, un homme qui parle des femmes se rend-il coupable d’appropriation culturelle ? Faut-il pendre l’usurpateur Flaubert qui a écrit au nom de Madame Bovary ? Faut-il brûler des livres ? » Bientôt, ce sera la mort sociale qui attendra au tournant les réfractaires de la vague wokiste, et de tout ce qu’elle amène de néoféminisme, de transgenrisme et de « minoritisme » creusant des fossés toujours plus grands entre les gens.
Tant que ces questions concernaient des groupes plus ou moins minoritaires et, surtout, adultes, il n’y avait pas vraiment de raison d’en faire tout un cas. Mais la situation devient alarmante lorsqu’on se met à parler d’enfants transgenres.
L’idée « trans » est ainsi devenue une vision du monde à part entière dont il faut dès aujourd’hui former les futurs adeptes, en imposant aux enfants d’aller à l’encontre de leur bon sens naturel qui, malgré ce que l’on peut dire, est encore libre à un stade précoce de tout conditionnement social. Les tout-petits reconnaissent et discriminent naturellement les femmes des hommes. C’est instinctif. Mais, de gré ou de force, les activistes trans veulent faire des futures générations des dégénérés malformés déglingués charcutés en semant le trouble dans leur esprit.
En enseignant à un enfant que le genre n’est qu’une donnée de son identité et dépend de la façon dont il se sent vis-à-vis de sa représentation, qu’il peut être biologiquement mâle, mais psychologiquement femelle, et inversement, selon son humeur du jour, il y a fort à parier qu’il développera des troubles de l’identité et des difficultés à se représenter et à s’investir psychologiquement et physiquement de façon équilibrée. Dès lors, il exprimera une forme de mal-être et une incapacité à s’incarner, et la seule fausse et mensongère solution qu’on lui imposera, c’est de changer de sexe, afin d’être en accord avec ses ressentis (ressentis volontairement biaisés, donc, par tout un système éducatif, environnemental et culturel perverti et gangrené).
Cette décision de la HAS arrive à point nommé, puisqu’elle est concomitante avec l’entrée en vigueur du programme de l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS), qui sera obligatoire dans toutes les écoles de France dès la rentrée 2025. C’est étonnant, cette temporalité.
À lire aussi : HAS : Transition de genre des mineurs remboursée à 100 %, déchéance parentale en cas de refus
D’un côté, ce programme EVARS, qui permet l’entrisme de l’idéologie transgenre dans les écoles, va venir apprendre aux enfants dès l’âge de 3 ans, et chaque année ensuite jusqu’à leur majorité, qu’entre autres pratiques masturbatoires, l’anulingus, la jouissance et le consentement — c’est-à-dire choisir d’avoir des rapports sexuels ou non — , ils peuvent aussi choisir leur sexe. Parce que c’est exactement cela qu’il faut comprendre, derrière les discours enrobés sur l’inclusion, la tolérance et le consentement, c’est qu’on va imposer aux enfants des concepts relevant du domaine de la sexualité des adultes. La théorie du genre qu’on enseigne aux enfants, ce n’est pas de tolérer ou d’accepter les différences, c’est de se sentir soi-même différent de ce que l’on est.
Et de l’autre côté, la HAS va faciliter la prise de bloqueurs d’hormones (dont nous ne connaissons pas encore à ce jour les effets à long terme) et les mutilations pour tous les enfants qui auront un doute sur leur genre — doute qu’on leur aura rigoureusement instillé — et envoyer les services sociaux chez les parents qui tenteront de s’y opposer ! Vous le voyez venir, le rouleau compresseur ? Cette perspective est tout simplement cauchemardesque. Mais rien n’arrêtera le profit, il y a beaucoup d’argent à se faire.
« La HAS recommande vivement de rapprocher ceux qui demandent à faire une transition des réseaux d’associations transactivistes. Elle recommande même que ces associations soient “soutenues financièrement”. Comme cela tombe bien ! Les coprésidents du comité d’experts de la HAS sont Clément Moreau, un psychologue transgenre qui exerce au sein d’une association transactiviste, l’Espace Santé Trans, et le chirurgien Nicolas Morel-Journel, spécialiste des opérations de changement de sexe. »
Marcel D. sur son compte X le 14 décembre 2024.
Il est important de se faire une idée de ce qu’est la transition de genre, lorsqu’elle induit une intervention chirurgicale – que dis-je, une boucherie médicalisée ! Âmes sensibles, ne vous abstenez pas, car il pourrait s’agir un jour de vos enfants, alors autant savoir de quoi on parle. Loin d’obtenir le résultat escompté par les fragiles victimes de l’idéologie trans, les opérations visant à « changer de sexe » ou à couper tout simplement les seins en parfaite santé des jeunes filles, et ce, de manière absolument irréversible, les privant tous au passage de la possibilité de faire un jour des enfants, donnent tout au plus l’impression d’avoir essayé de faire quelque chose. Et ce « quelque chose », qui au mieux sera fonctionnel et permettra la miction, pourra totalement déplaire à l’opéré qui, dans son corps mutilé, sera rendu malade à vie.
Marguerite Stern@Margueritestern
Expliquez-moi ce qu’il y a de cool là-dedans.
(📸 femmes transmasculines après ablation des seins ; nous décrivons ces opérations dans Transmania)
https://x.com/Margueritestern/status/1794760624888783015
En somme, c’est tout un marché qui s’ouvre et l’école, en tant que vivier expérimental, en sera un pourvoyeur de patients. Est-il absurde de penser que l’EVARS se chargera de transformer les écoliers en futurs clients pour une industrie pharmaceutique et médicale facilitée par la HAS, et que Big Pharma s’en mettra plein les fouilles ? Car, si on en croit la formule — qui fait moins rire à présent — « si c’est gratuit, c’est toi le produit », demandons-nous pourquoi la HAS met la pression pour imposer la gratuité pour tous, et ce, dès 16 ans. Outre les effets délétères sur la santé mentale des futurs jeunes patients qui, c’est utile de le préciser, ne feront pas de vieux os, ce sont des maladies chroniques, des prises d’hormones, le développement de cancers, sans parler des inévitables complications dues au fait que leurs corps mutilés ne cesseront d’essayer de se réparer qui les attendent.
D’une dangerosité et d’un culot sans nom, les activistes trans sont prêts à tout pour attirer les enfants. Sur les réseaux sociaux, notamment, sur lesquels les enfants (de plus en plus jeunes) et les adolescents passent beaucoup trop de temps, des influenceurs LGBTQIA+ aux allures délirantes, mais également « des mineurs qui documentent leur transition en postant des avants/après ; des féministes qui vous bassinent en vous parlant de “personnes à utérus”, de “ressenti de genre”, etc. Si votre enfant est addict à TikTok ou Instagram, sachez qu’il est certainement déjà tombé sur l’une de ces vidéos qui vend la transidentité comme une expérience à ne pas rater ». C’est le cas de l’influenceur non binaire Jeffrey Marsh, qui va jusqu’à proposer aux enfants de venir parler avec lui plutôt qu’avec leurs parents, surtout s’ils s’opposent à ces idées, en s’inscrivant sur Patreon, son espace privé et payant.
Le lobby pro transgenre attaque de tous les côtés, pas seulement à l’école ou dans les milieux associatifs. Il investit le milieu de la mode et le monde littéraire. Des auteurs ont progressivement fait de la transition sexuelle un thème qui, culturellement, est devenu un genre à part et pas seulement dans la littérature (notamment celle pour adolescents), mais également les séries, le cinéma, ou les jeux vidéo. Bien sûr que l’idéologie LGBTQIA+ (et plus encore), corrélée à l’envahissant wokisme, a infiltré tout le système. Et pas discrètement ! Mais ce qui avait pu faire sourire, dans un premier temps, ce qui avait été perçu comme un phénomène innocent et porteur de valeurs modernes dans un second temps, commence à ressembler à un monstre malfaisant et malveillant. Et tout-puissant. Ce qui aurait pu n’être qu’un phénomène de mode relativement marginal semble bien vouloir s’ancrer de manière irréversible sur la prochaine génération. Alors, retroussons nos manches !
par Maxine
https://lemediaen442.fr/ideologie-woke-voulons-nous-des-enfants-trans/
Le phénomène trans I Dany Robert Dufour
Lien vidéo 270 commentaires :
https://www.youtube.com/watch?v=xUT0q2sk3lc
Fin de l’article.
USA :
Jazz, 11 ans, porte-parole de la cause trans
"MAMAN, J'VEUX UN ZIZI" / Aux Etats-Unis, de plus en plus d’enfants manifestent des troubles de l’identité. Et expriment le souhait de changer de sexe. Une mutation que certains parents accompagnent, en poussant la porte des hôpitaux spécialisés dans les traitements hormonaux… Seulement, la transformation des enfants transgenres est loin d’être anodine. Sait-on vraiment à 4 ans ce que l’on veut ? Ce à quoi on s’engage et ce à quoi on s’expose ? Pas sûr…
Lien vidéo et 48 commentaires :
« Comment c'est possible de laisser faire son fils à 11 ans. Ses parents sont des fous »
« Pauvres gosses. »
« Des problèmes d’adultes dans la tête des enfants. Ça ne peut pas bien tourner ! Il faudrait parler davantage du sujet de la détransition dans ce genre de reportage. Et laisser les enfants prendre le temps d’être … des enfants justement, pas de mini adultes !!! »
« Donner des médicaments à vie à des gens pas malades, il fallait y penser, un bon business 😂 »
« Trump va régler c’est dérive »
https://www.youtube.com/watch?v=gadVftK3S0M
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Alerte ! Sauvez vos enfants ! Salles de masturbation et spectacles de drag Queens pour les enfants
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C. Rosenzwitt-Makiewsky-Santri
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