Crise sanitaire :
Le gouvernement instrumentalise la peur des gens.
« Il est difficile de
ramener nos compatriotes à la raison. Notamment sur la réalité de cette
épidémie, chiffre à l’appui qu’ils n’entendent pas ; pire, qu’ils semblent
parfois incapables d’entendre, tant ils sont tétanisés par la propagande
gouvernementale »
Entretien avec
Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par
Guirec Sèvres)
En juin, on pensait la crise du Covid-19 derrière
nous ; ce n’est pas le cas…
Et ça ne pouvait pas
l’être du moment où le confinement a empêché les populations d’être immunisées
contre le Covid-19 comme cela a été le cas lors de toutes les épidémies par le
passé. Certes, il y aurait eu probablement quelques milliers de morts
supplémentaires, mais on en serait débarrassé… et ces quelques milliers de
victimes, on risque bien de les compter quand même l’hiver prochain – puisque,
a priori, il n’y aura pas encore de vaccin, le délai étant trop court – qui
s’additionneront (avec juste quelques mois de retard) aux nouvelles victimes
qui auraient pu, ainsi, y échapper…
Cela aurait été le prix à payer ?
Oui, malheureusement…
Et on peut désormais légitimement se poser la question de savoir jusqu’à quel
point l’installation durable de cette pandémie n’arrange pas nos gouvernants
pour retarder le moment d’avoir à rendre des comptes, si tant est qu’ils en
rendent un jour…
Pourquoi ?
Rappelons quand même –
pour nos compatriotes qui auraient la mémoire bien courte, mais on le dit – la
gestion calamiteuse du gouvernement français, pour ne parler que de lui, de
cette crise depuis le début : oubli, sans doute par bêtise ou incompétence,
l’une n’empêchant pas l’autre, de tester les premiers rapatriés de Chine,
fuyant pourtant la région de Wuhan où venait de se déclarer le Covid-19 ; refus
de fermer rapidement les frontières, plus sûrement par aveuglement idéologique
(« fermer les frontières » était devenu jusqu’à cette année 2020 un tabou
politique : c’était odieux et plus encore, paraît-il, « à l’évidence » (sic !)
impossible ; pourtant, en deux jours, cela a été appliqué par la plupart des
pays dans le Monde) ; refus de reconnaître l’état dramatique des hôpitaux
français incapables de gérer convenablement une épidémie ; mensonges des
ministres de la santé en exercice Buzyn, puis Véran : la première a menti aux
Français sur la gravité de la menace, ce qu’elle a finalement reconnu sans
vergogne en osant, qui plus est et sans fausse honte, tenter une reconversion
aux élections municipales ; le second pour avoir affirmé, ce qui est
véritablement criminel, que les masques étaient inutiles en début d’épidémie,
puis en les rendant aussi soudainement que stupidement obligatoires en été,
peut-être bien pour écouler des stocks devenus trop médiatiquement encombrants,
puisqu’arrivés trop tard. À ce propos, puisque l’absence de masque en début
d’épidémie était avérée, pourquoi personne n’a-t-il préconisé, tout simplement,
de porter, pour sortir de chez soi, un simple foulard de coton autour de la
bouche et du nez ? Cela aurait été mieux que rien, voire suffisant… et gratuit
! C’est peut-être là le hic : ce qui est gratuit n’est pas admissible, sinon «
souhaitable », par certains.
Le gouvernement français jouerait donc sur la peur
?
Face à son bilan
désastreux, c’est évident ! Loin de reconnaître leurs fautes, nos gouvernants
ne cessent depuis mars dernier de culpabiliser les Français : ce sont eux, et
eux seuls, qui sont responsables des morts passées – et plus encore à venir –
parce que ni hier, ni aujourd’hui, ils ne respecteraient suffisamment les «
gestes barrières », parce qu’ils voudraient embrasser leurs proches, parce
qu’ils voudraient se réunir entre amis, partir en vacances, se déplacer… tout
simplement vivre, quoi ! Et la propagande démente du gouvernement, ça marche ! Le
gouvernement instrumentalise la peur des populations comme en temps de guerre
et ce n’est sans doute pas innocent qu’Emmanuel Macron ait employé le terme. Avantage
supplémentaire, c’en est ainsi fini de la contestation dans la rue, qu’elle
soit syndicale ou populiste, façon Gilets jaunes… Le gouvernement ne tolère
plus que les manifestations des minorités racialistes type Black Lives Matter
ou sexuelles des extrémistes féministes dont les discours n’ont d’autres buts
que de renforcer encore et encore la culpabilité des Français…
On ne peut en effet que constater le nombre de nos
proches paniqués, voire terrorisés par le discours gouvernemental…
Il est
incontestablement difficile de les ramener à la raison. Notamment sur la
réalité de cette épidémie, chiffre à l’appui qu’ils n’entendent pas ; pire,
qu’ils semblent parfois incapables d’entendre, tant ils sont tétanisés par le
matraquage de la propagande gouvernementale et des médias mainstream.
Le nombre des victimes de cette épidémie est
pourtant conséquent…
Ah bon ? Prenons les
chiffres mondiaux de ce jour (26 juillet) : sur 16 048 100 de cas confirmés de Covid-19, 9 262 887 de guérisons
constatées et… 644 537 décès comptabilisés… Faites le calcul en
pourcentage : un chiffre dans la moyenne d’une épidémie habituelle. Et encore
faudrait-il être certain que tous les décès « officiels » du Covid-19 lui
soient imputables, même indirectement ; à ce jour, donc,
93 % à 95 % de gens qui l’ont attrapé en ont guéris ! Et les chiffres des morts
sont très probablement à relativiser à la baisse. Ajoutons – bien que le
Covid-19 ne soit pas une grippe –, que fin 2017, l’OMS (Organisation mondiale
de la Santé) estimait à 650 000 le nombre de décès par an à la grippe
saisonnière ! et rappelons à nouveau que la grippe dite faussement « espagnole
» (elle était déjà asiatique) avait fait, elle, 40 à 50 millions de victimes en
1918-1919 et que la grippe asiatique de 1967-1968 en a totalisé 1,1 millions… sans
parler du SIDA qui depuis 1981 a fauché entre 25 à 35 millions de personnes
(source Wikipedia). Les chiffres mondiaux du cancer ? En 2018, sur 18.1
millions de personnes qui en ont été diagnostiquées, 9.6 millions en sont
décédés.
Pourquoi devrait-on relativiser le chiffre des
morts du Covid-19 ?
On comptabilise tous
les décès de ces derniers mois dans les hôpitaux français, pour ne parler que
notre pays, comme dûs au Covid… Ce n’est même pas de la manipulation ou du
mensonge : renseignements pris, la plupart du temps les médecins n’en savent
rien eux-mêmes… C’est flagrant avec le nombre de personnes décédées dans les
Ehpad (stress, isolement, sentiment d’abandon ou encore d’être parvenus, tous
simplement, au bout de leur vie…)…
Il n’y a donc pas lieu de paniquer ?
Du virus ? Sans doute
pas avant l’hiver prochain et son retour prévisible… et bien qu’il ne s’agisse
à nouveau pas de « paniquer », mais d’être vigilants comme lors de toute
épidémie… En revanche, si on doit avoir peur, c’est bien plutôt des lois
liberticides qui se profilent et dont le port du masque obligatoire dans les
lieux publics clos (et déjà dans certains espaces extérieurs suivant l’humeur
ou la couardise de certaines autorités locales) n’est qu’une première étape.
…..à méditer.
C.
Rosenzwitt-Makiewsky
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