lundi 17 août 2020

LA FRANCE COUPEE EN DEUX….




M. et Mme Taré sont très fiers de porter partout leur muselière…



Publié le 7 août 2020 - par Agaric



« La liberté c’est l’esclavage. L’esclavage c’est la liberté. »






Onze heures sonnent à mon clocher. Madame et monsieur Taré, de retour de chez boulanger descendent la rue de l’Enfer à distance requise, baguette sous le bras. Tous deux portent muselière. Leur chien qui les précède en trottant d’une patte allègre, un sérieux molosse, lui, n’en porte pas.






Je les observe de derrière ma grille… La rue est déserte sous le beau soleil estival qui cuit le petit bourg marchois où j’ai élu domicile. Ici, rien ne se pointe de menaçant à l’horizon. Enfin, pour le moment. L’air y est pur et le calme certain. Quand ils mettent le nez dehors, madame et monsieur Taré, de braves gens, gardent muselière, y compris pour se promener dans le chemin creux qui contourne le petit bois derrière chez moi. Ils y passent généralement à la fraîche histoire de prendre l’air. Enfin prendre l’air, c’est vite dit ! Comment pourraient-ils le faire, en effet, autrement qu’en désoreillant les bracelets élastiques qui leur clouent le bec ?


Non, ce qu’ils prennent argent comptant, madame et monsieur Taré, ça n’est pas un bol d’air, c’est leur plein de CO2 et de bactéries bien grasses qu’ils ont élevées incontinent dans l’humidité constante de leur caleçon buccal où elles se plaisent à proliférer. Ils ne se décident à glisser ce dernier dans leur poche qu’à l’instant où ils passent le seuil de leur domicile, encore ne le font-ils qu’à contrecœur. Sitôt qu’ils s’échappent de leur maison, ils repêchent derechef leur torchon sanitaire là où ils l’avaient rangé entre le porte-monnaie, les clefs du logis et le tire-jus de leur profonde…



J’exagère, vous pensez ? Non, j’observe, et je vois la réalité en face : madame et monsieur Taré, les bien nommés, sont des gens prudents et bien respectueux des lois. En cela, ils ne diffèrent guère de la grande majorité silencieuse de nos concitoyens soumis. Ce qui les motive ? La peur, l’obsédante et rongeuse peur, celle qu’on dit être bleue, va savoir pourquoi ? Peut-être à cause du sang qu’elle fige dans les veines ? Madame et monsieur Taré ne veulent pas mourir, du moins pas encore. C’est légitime, personne ne veut mourir. C’est pourquoi ils obéissent au doigt et à l’œil aux oukases du gouvernement, lequel profite à dessein de la crédulité de son troupeau en rackettant les récalcitrants.



L’État a bon dos, auquel ceux qui l’ont accaparé font dire n’importe quoi. Rappelons-nous la parole de Nietzsche :  L’État est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « Moi l’État, je suis le peuple. »



Aujourd’hui il n’est de peuple, dans ce monde pourri où tout est à vendre, que de masses consuméristes. Comment pourrait-il en être autrement sous le règne du gros argent qui les a asservies sans trop d’effort ?



Et à dire vrai, ça n’est pas l’État le coupable, ce sont ceux qui derrière lui, dans la coulisse, tirent les ficelles.



L’État en soi n’est pas grand-chose, qui ne devrait être que la volonté du peuple s’il existait encore une aristocratie populaire, ce qui est loin d’être le cas et ne le sera sans doute plus, puisqu’elle est morte avec celle des métiers et de l’artisanat auxquels, en 1791, la loi Le Chapelier a donné le coup de grâce.



L’aubaine de ladite pandémie est plus qu’un test ; elle permet au système d’aliéner les libertés individuelles en clouant le bec à la contestation. Je l’ai dit dans la note précédente (De la servitude volontaire), sans l’adhésion du plus grand nombre, le château de cartes du roi Canaille s’effondre. Mais le plus grand nombre est servile pour lequel l’esclavage est la liberté.



Le lui expliquer, c’est vouloir soulever tout seul une tonne à bout de bras, vu que le plus grand nombre, la masse, c’est lourd à porter !



Savamment orchestré par l’appareil médiatique, le bourrage de crâne qui tourne en boucle sur les ondes, musèle les velléités de rébellions en muselant les museaux.



Madame et monsieur Taré, répliqués en millions d’exemplaires dans l’Hexagone, n’ont aucune velléité de rébellion, eux. Au point même qu’ils ne verraient pas forcément d’un mauvais œil un nouveau confinement. Non, ce qu’ils commencent à voir d’un mauvais œil, c’est moi, quand ils me croisent dans la rue sans muselière. Je le sens bien à la façon de regard qu’ils me jettent. Des gens soupçonneux en somme, comme tant d’autres, simplement. Partant, étendu à la société tout entière, ça pourrait devenir sérieux rapidement, tourner vite hostile, chacun se méfiant de tout le monde.



Ça commence comme ça, la tyrannie, par la délation et l’esprit de valetaille ; après, on ne sait plus où ça s’arrête. Parce que la tyrannie, contrairement à la dictature, elle est portée par le bas. Voyez 93 et ses réjouissances… On mélange souvent les choses. On a tort. La dictature, elle, est instruite par le haut et portée par le haut. La tyrannie, elle, est instruite par le haut et portée par le bas. La première peut être temporairement utile ; la seconde est définitive et définitivement nocive. C’est vers ça qu’on s’achemine si une ou deux dents de l’engrenage ne pètent pas. Orwell avait tout saisi !



Alors on verra les familles, enfin ce qu’il en reste, se déchirer, les enfants cafter leurs parents et réciproquement sur fond de blocus alimentaire quand on se disputera les os à ronger. Ça peut venir ; ça s’est déjà vu dans d’autres situations…



Au point où nous en sommes rendus, je n’ouvre plus la radio, le rabâchage mielleux des jeanfoutres m’insupporte. Je fais effort pourtant. Ça ne passe pas. Rien à faire.



Les élus ? ah ! les élus, ils en redemandent du confinement, des gestes barrières, des masques et bergamasques ! Du plus bas au plus haut gradé ils font du zèle, passés maîtres ès larbinerie, ils s’acoquinent comme larrons en foire pour plaire au système, ils rivalisent d’initiatives sanitaires citoyennes. Ils sont tout prêts à majorer les amendes. Rares sont ceux qui résistent ! S’il s’en trouve un sur dix mille, c’est beau !



Et la police, enfin les forces dites de l’ordre, elles appliquent les ordres sans rechigner. Ça s’est toujours fait comme ça ? Voire. Du jour où la délation commence dans la police, ça sent le roussi. Nous y sommes.



À considérer la température sociale de ce mois d’août, on présage de ce que pourrait être la rentrée. Déjà, les signes se font sentir d’envie d’assassinats. Les non-porteurs de muselières sont visés ! Qu’ils surveillent leurs entours ! y en a qui les guettent, tout prêts à les suriner. Si les insultes pouvaient tuer, il y aurait déjà pas mal de morts.



Pénétrer sans muselière dans les grandes surfaces équivaut à traverser un champ de mines. Ça va venir pareil dans la rue et jusqu’en rase campagne si rien ne nous sauve de cette dévastation des esprits. Je vois rappliquer ça comme dans les films de zombies…



La grande fracture se dessine de la France coupée en deux. Deux moitiés en déséquilibre : celle, bien mince, des résistants qui sont les derniers vestiges d’une civilisation en voie de disparition qui sait le prix de la liberté et celle, bien épaisse, des soumis, des rampants, des alliés décérébrés, serviteurs de l’oligarchie mondialiste.



France, ma Douce, que se passe-t-il ? Quand reviendras-tu ? Dis-moi, le sais-tu ?



Agaric



Lien et commentaires :






« Faut pas s’étonner quand on voit le nombre d’idiots qui portent le masque, en vélo, à la plage, dans leur voiture, et j’en passe, il ne faut pas s’étonner que l’étron de l’Elysée est plus populaire que jamais ! … »



« Entre les bâchés de la charia et le masque pour un covid qui n’existe plus nous sommes dans une société de soumis !!! Où est le français réfractaire dans les livres d’histoire aujourd’hui c’est d’un troupeau de mouton dont il s’agit. C’était quand l’aïd ? »



« Je ne supporte plus les cons, Je rejoins le groupe des résistants. »



« Agaric, Bonjour. Personnellement, je trouve Orwell dépassé dans cette Europe de l’Ouest aujourd’hui noyée d’immigration principalement musulmane et avec du racisme. Dans 1984, on ne lisait pas des lynchages d’hommes seuls par des groupes d’origine étrangère, de filles violées collectivement, des vieillards assassinés dans leur maison, parfois violés quand c’est une vielle dame. Le roman 1984 dépeint un monde de Blancs qui n’existe plus. Si les Français portent volontiers le masque même quand ce n’est pas obligatoire, c’est pour se sentir impliqués dans la vie sociale à peu de frais. Demandez-leur de donner de l’argent à leur voisin de palier et vous verrez leur soumission…😉 »



« En tout cas, d’une autre manière, le masque est malsain. Manque d’oxygène pour les asthmatiques et manque d’aération de la bouche. Beurk… »



« il faut faire des procès aux médias afin de forcer leurs journalistes sur les plateaux TV Fake News à porter le masque !!! et aussi faire fermer les restaurants car je ne vois pas pourquoi on m’obligerait à porter un masque à l’extérieur et que ce soit OK dans un restaurant à ne pas le porter !!! mais comment ça va se passer aussi pour les sports collectifs de la baballe ???? tous ces footballeurs amateurs par exemple vont devoir porter un masque alors ! je suppose !!! j ‘attend de voir tout ça à la rentrée avec impatience !!!!! et là aussi il va falloir faire des procès contre les maires si ils autorisent ces sports collectifs sans le masque !! »



« Depuis qu’il y a des lois scélérates votées par des gens qui représentent à peine 20 % de la population. Oui, ceux qui laissent faire sont des soumis qui rampent. »



« Respectueux des lois, certes, mais lorsqu’elles sont iniques et qu’elles conduisent à ruiner la santé du peuple comme le démontre la généticienne mondialement connue Alexandra Henrion-Caude, c’est un devoir de leur désobéir. Je vous invite donc à regarder ces deux vidéos assez édifiantes:


















« La loi est de 135€ si nous ne le faisons pas ! Alors à moins d’être blindés ou d’habiter dans un quartier de non droit et de se déplacer en bande que faire ? »



« Être prudent ? Non, être con puisqu’on t’explique (et tu peux le vérifier en plus) partout que c’est inefficace et dangereux ce masque… respectueux des lois et servile sont synonymes quand lesdites lois te dépouillent de tes libertés et de tes droits. Bref on dirait que ton cerveau manque d’oxygène… les racailles ne sont pas nos seuls ennemis ! »



« Un infirmier de mes amis m’a soutenu que le masque était efficace ! il m’a même fait le test du briquet… Triomphant, il m’indique que l’air ne passe pas ! Eh bien, respire maintenant… Blague à part, il a reconnu que le virus pouvait passer entre les mailles du masque. Mais les gouttelettes, non et c’est elles qui transportent le virus, dit-il… Cela étant, il a bien voulu reconnaître que le masque devait être à usage unique, sinon, il est plus dangereux qu’utile ! Après, il a reconnu -de mauvaise grâce-que les UV détruisaient le virus… »



« C’est même MARQUE sur les boites que les masques (sauf FFP2) ne protègent PAS du virus. Pour imager, c’est comme si vous mettiez un grillage à poules pour arrêter des moustiques à vos fenêtres. Le virus ne mesure que 0.1 micron et ne parlons même pas des masques maison en tissu ! »



« De très très nombreuses convergences de constats et d’idées avec votre bel article. Par exemple sur la poubelle que devient cette puante muselière en quelques minutes ! Et quand M. Mme Taré, équipés du cache-tarin, font un écart dans la rue en me croisant le nez en liberté, je rigole intérieurement. Soit ils me détestent, soit ils m’envient. Je me fais plaisir pour pas cher ! Je suis passé par la Belgique cette semaine. Les haut-parleurs des gares s’époumonent à nous rappeler que le masque doit couvrir la bouche ET le nez !!! Ça va venir chez nous sous peu… Et la téloche aux ordres nous apprend maintenant comment éviter le cancer. Un conseil qui sera bientôt un ordre. Nous mangerons sur ordonnance… »



« Le port du masque ne sert qu’à se protéger des amendes. Les Français souffrent en ce moment. »



« Chez nous en Belgique 250 € l’amende. »



« Il fut un temps où, ironisant sur l’avalanche de taxes et impôts sous lesquels nous croulions, certains prophètes humoristes ou cassandristes nous prédisant une taxe sur l’air que nous respirons. Eh bien voilà : c’est fait ! »




Fin du partage.



C. Rosenzwitt-Makiewky.

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